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Opération Cigogne
Opération Cigogne
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9 juillet 2008

Les jours se suivent...

...et ne se ressemblent pas. Alors qu'hier le moral était plutôt bon, celui d'aujourd'hui, en tous cas de ce matin, est plutôt maussade. J'écris ce post les larmes aux yeux, sans savoir pourquoi. J'éprouve une espèce de ras-le-bol mais devant quoi ? L'diée de ce bébé qui s'en va, au moins jusqu'à la prochaine fois ? La peur de ne pas y arriver, malgré des tentatives répétées ? Tout se mélange et rien n'avance : je suis toujours vissée sur un poste qui ne me convient plus sans pouvoir pour l'instant en changer, les démarches pour l'appart n'avancent pas, on va certainement perdre le bénéfice de nos 15 jours de vacances en ne pouvant rien y entreprendre et surtout, on aurait bien aimé avoir quelque chose à faire pour s'occuper l'esprit en ces temps émotionnellement troublés.

Ce n'était que notre 3e essai, une goutte d'eau par rapport à certains autres couples qui galèrent pendant des années. Ce n'était que notre 3e essai, mais c'est aussi l'échec qui me rend le plus triste. Vu de l'extérieur, ça semble si simple de fabriquer un bébé, alors quand on n'y arrive pas, on se sent impuissante, incapable de garder au creux de moi un petit tas de cellules qui aurait dû grandir, grandir, jusqu'à pousser un cri libérateur. Bien sûr, il n'y avait rien à faire, ce n'est pas comme si j'avais tenté le diable et fait du saut en parachute, mais le sentiment de culpabilité est là malgré tout. Qu'aurait-il fallu faire pour que ce petit tas reste ? Y'a avait-il seulement quelque chose à faire ? Certainement que non. J'aimerais passer à autre chose, mais mon corps ne semble pas décidé, lui d'habitude si précis me joue des sales coups dont je me serais bien passée.

Il y a évidemment pire que tout ça, mais pour l'instant, c'est très égoïstement que je raisonne. Il va falloir reprendre la route de Bruxelles, sans savoir quand, sans savoir où (nous aurons peut-être changé d'hôpital d'ici au prochain essai, mais là, encore, nous n'avons aucune nouvelle). Reprendre le chemin du labo, batailler pour avoir les résultats à temps, se cacher pour téléphoner en Belgique, se débrouiller pour disparaître à la dernière minute. Tout ça pèse parfois quand y pense, alors que je sais très bien qu'une fois repartie dans le feu de l'action, ça se sera que du positif. Allez Léonidas, tu t'es suffisamment fait attendre, tu seras bien chez nous, n'hésite plus, on t'attend.

Cactus

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Commentaires
K
C'est vrai que c'est dur à vivre, tout ça...<br /> Je redoute la rentrée, et notre 3è essai... le stress, l'organisation sur le fil, les piqures, les dosages, les echos, le labo, l'attente... mais ça vaut le coup !<br /> J'ai fait le choix de "sauter" plusieurs cycles, et l'été... et heureusement, là, tout de suite, maintenant, je suis complètement épuisée... nerveusement surtout. <br /> Même si vous n'avancez pas dans vos travaux, vous pourrez prendre du temps pour vous poser avant la rentrée !<br /> Allez, courage, la semaine est presque terminée !
C
votre tour de bonheur viendra. l'appart traîne, mais vous l'aurez, le boulot est dur, mais tu trouveras bientôt mieux, et leonidas prend son temps mais il sera là, dans ton bidon, avant la fin de l'année, j'en suis sûre<br /> ils nous attendaient pour avoir des copains de jeux... ;)
L
C'est vrai que c'est dur, et de plus en plus à mesure que les mois passent. On a beau n'en être qu'au début de nos parcours, les échecs n'en sont pas moins difficiles à surmonter... L'essai suivant nous paraît atrocement loin et flou, on finit par douter, par se demander si un jour ce bonheur nous sera enfin accordé, on se demande combien d'échecs et de déceptions il faudra encore gérer, tant bien que mal...<br /> Lors du dernier échec, j'ai bien cru que je n'arriverais plus à me sortir cette histoire de la tête, j'avais l'impression que ça m'obsédait. Et puis finalement, avec le temps, les choses se sont tassées, ça va mieux maintenant. Bien sûr, il ne se passe pas une journée sans que je pense à cette envie d'enfant, mais j'arrive à faire autre chose. Et le prochain essai se rapproche, on va à nouveau avoir de l'occupation.<br /> Je te souhaite bon courage en tout cas, j'espère que tu franchiras le cap rapidement.<br /> Vivement qu'on les aie dans nos bras nos petits bouts !
C
Merci pour vos témoignages. <br /> Christine > je ne suis pas allée au concours ; ça tombait pile au moment où j'ai fait ma seconde injection d'ovitrelle, je savais que j'allais être épuisée (et je l'ai été) et je ne pouvais pas trimballer facilement ma seringue en pleine chaleur. Pour l'instant, je n'ai pas d'autres possibilités de poste, il n'y en a aucun de libre dans le coin. Là aussi, l'humeur varie au gré du temps, quand je vais bien par ailleurs ça roule, quand je suis moins bien, ça s'ajoute au reste.
P
Comme je comprends, ce sentiment que peut être que çà ne marchera jamais, l'attente, l'espoir... font aussi partie de notre quotidien...<br /> Je te souhaite beaucoup de courage
Opération Cigogne
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