Bachotage
Cette fois, ça y est : la décision de prendre du recul et du large par rapport à mon boulot actuel est prise. Les postes étant rares, je me remets au bachotage pour préparer un concours qui me permettra en principe d’évoluer un peu. Quatre ans après avoir passé le dernier, à moi les bouquins de culture générale, les exercices de style (note de synthèse) les rapports de jury et autres consignes incontournablesJ. Le concours que je veux passer nécessitant d’avoir travaillé 7 ans, je ne suis pas qualifiée pour la voie interne. Adieu donc les sujets a priori moins ardus car plus concrets et plus appliqués au quotidien que l’on vit lorsque l’on est en poste, bonjour les interrogations quasi-philosophiques telles que « la culture connaît-elle des frontières ? » ou la « numérisation dans les établissements culturels relève-t-elle du fantasme du contrôle total ? »*.
J’ai donc passé une bonne partie de l’après-midi à la bibliothèque à lire, à prendre des notes en pianotant sur l’ordi. A jouer au public donc en salle de lecture, et franchement, c’est bien agréable de temps en temps d’être de l’autre côté de la banque de renseignements J. Les 1ère impressions alors que j’aborde ce concours : je pense avoir gagné en connaissances, expérience et en mise en réflexion depuis 4 ans, mais mon style de rédaction a certainement perdu de sa rigueur. Autant je suis assez forte dans la synthèse et le style « double point à la ligne tiret » qui matérialise la réflexion « qui sort de la tête » autant j’ai du mal je crois à rédiger une dissertation dans les règles de l’art. Mais le jeu en vaut la chandelle et je vais donc essayer de dérouiller la machine. Première phase fin juin, à Metz. En attendant, Mutine joue au coach et me prépare des packs de bouquins en fonction des thèmes à étudier !
Cactus
* à nos lectrices et lecteurs qui doutent de la véracité de ce sujet…sachez qu’il est tombé au concours d’attaché de conservation du patrimoine en décembre 2003, je peux en témoigner !