Retour sur terre...

6 novembre 2007

L'avantage de Bruxelles, c'est qu'en 4 heures et quelques, on passe de notre chez nous à la Grand-Place. Dimanche, nous sommes parties à 8h30 et à 13 heures et des poussières, nous étions atablées dans une rue à un jet de pipi du Manneken-Pis. La contre-partie, c'est que le choc est rude quand on rentre ! Ce midi, en cherchant mon repas, je me disais qu'à peine 24 heures plus tôt, on était dans le cabinet du doc, qui vidait en moi le contenu magique de sa pipette...

Le retour au boulot est un peu difficile, je plane pas mal, la route m'a fatiguée aussi, je baille beaucoup. Ma "garde rapprochée" de collèges doit sourire intérieurement, ils sont là si j'ai un coup de mou, ça fait du bien de savoir que je peux compter sur eux. J'enchaîne les réunions, Mutine aussi, quelques mails échangés ne remplacent pas sa présence, elle me manque. Hier soir, elle m'a gentillement fourré du chocolat en bouche, parce que c'est bon pour le moral et que les douceurs aideront les nageurs à s'installer définitivement au creux de mon ventre. Elle est ma force, elle me couve, elle se demande ce qui s'est ou pas passé là-dedans. Feu d'artifice ou pétard mouillé ? Ils partirent plusieurs millions à l'assaut de mes fofo, le combat fut certainement rude, mais le prompt renfort jamais ne se montra et ils ne se virent pas (merci mon Dieu !) 500 en arrivant (ou pas) au port !

Mutine m'a dit ce matin vouloir être la coquille de ma noix, mon bouclier, c'est avec plaisir que je vais la laisser faire, si j'y arrive. Pour moi ce n'est pas naturel de me laisser poupouner, mais je sens que je n'aurais pas trop de difficultés à me laisser aller prochainement. Ces jours d'incertitude sont assez étranges, tout est imaginable, tout est possible et pourtant, j'ai l'impression qu'on s'interdit de trop y croire. La raison prend un peu le pas sur le coeur, et c'est peut-être bien comme ça.

Cactus

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